En date 27/01/2007 Bonjour Monsieur,
Je viens de me rendre compte que l’état et les organismes paritaires, viennent à nouveau de se désengager de leurs obligations. Après les 10 meilleures années et les 140 trimestres de cotisations pour le calcul de la retraite, il faut aujourd’hui 161 trimestres et le calcul est fait sur les 25 meilleures années (ainsi nous avons environ perdu 40% de la valeur de celle-ci en 5 années et ce n’est pas fini), de nouvelles entraves pointent à l’horizon.
En effet, j’aurai 58 ans le 30 mars prochain et à la lecture d’un document sur le net, je m’aperçois que j’ai 161 trimestres de cotisations et que je pourrais donc suivant ce texte, faire valoir mes droits. J’avais eu en 2003 une première approche avec la CRAM Languedoc Roussillon bureau de Perpignan. Je tente d’y téléphoner durant deux jours sans pouvoir obtenir un interlocuteur pour cause de surbooking. Enfin, après 3 jours infructueux j’ai la grande satisfaction de bénéficier d’une interlocutrice qui m’explique que devant la charge de travail que représente la vague de départs en retraite de ma génération, ils ne sont plus en mesure de faire face !!! « Il faudra attendre que le gouvernement donne des instructions pour ce faire ».
J’avais lors de la consultation du net, pris l’info que la liquidation pouvait se faire via internet, sans toutefois y trouver une adresse. Je questionne mon interlocutrice à ce sujet, et c’est le vide sidéral en matière d’internet et d’alternatives au service de RV en son bureau.
Je retourne sur le net, après quelques minutes je saute de liens en liens pour arriver sur un service de Caisse Nationale où il est possible de faire sa demande, et de liquider. Il suffit de saisir son n° de sécurité sociale et ses coordonnées, puis d’attendre de recevoir par la poste un code, pour ensuite revenir sur le site afin de suivre la procédure.
Je ne vous raconte pas cela pour vous donner le plaisir de lire ma prose, si prose il y a ? Ma préoccupation est la suivante, l’état se désengage une foi de plus de ses responsabilités devant la complexité et le coût de la chose. Au delà de ma colère devant de tels comportements de voyous, je me demande si à l’ASCT nous ne pourrions pas rendre service à ceux qui doivent suivre cette procédure et qui sont démunis d’ordinateur, et ou de compétence pour assurer dans ce domaine ?
Bien cordialement.
Dominique G.J. Meunier

Dès maintenant, il est créé un (groupe d'étude et de travail) G.E.T. INFO RETRAITE afin de répondre à la demande exprimée par notre adhérent. Tous les adhérents qui souhaitent y participer sont priés de se faire connaître auprès de notre assistante. Les modalités de fonctionnement au sein de ce groupe seront définies ultérieurement.